Selon les statistiques, la proportion de la population desservie par les systèmes municipaux d’assainissement au Canada est à 86 %. Ce taux reste stable depuis les dernières années. Parmi les 14 % qui restent, environ 12 % disposaient de son propre système de traitement des eaux usées sur site (comme les fosses septiques) et environ 2 % étaient desservie par des systèmes rejetant des eaux usées non traitées (Environment and Climate Change Canada, 2020). Ces indicateurs varient d’une province à l’autre, avec 46 % non liés aux systèmes de traitement des eaux usées municipales à l’Île-du-Prince-Édouard comparativement au 10 % en Colombie-Britannique, et environ 11 % en Ontario et au Québec (ibid.).
Tout cela donne des arguments aux organismes de bassins versants et aux autres groupes environnementaux contre les propriétaires des systèmes autonomes de traitement des eaux usées pour les accuser de contamination des cours d’eau. Notamment, on parle souvent des taux élevés de coliformes fécaux dans l’eau de lacs et rivières à cause de présences des systèmes septiques non conformes.
Devons-nous nous préoccuper des coliformes fécaux dans l’effluent de tels systèmes? Parlons-en.

Pour plus à ce sujet technique, consultez ce DBO))Clic – Les coliformes fécaux